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Laurent Grisel, « … 2008, d’avant et d’après ». N°871

Écrit par sur 26 décembre 2018

Capture d’écran 2018-12-26 à 19.05.21Comment terminerions-nous l’année sans commémorer comme il se doit, les dix ans de ce qui marquera le changement de civilisations en cours, dans toutes ses dimensions, « bien plus qu’une crise économique. Nous y sommes encore ».

Nous le ferons en la compagnie d’un poète dont les analyses combattent mot à mot la propagande qui assourdit.

Dans ses ouvrages, Laurent Grisel prend appui, je le cite, sur la présentation d’éléments pris dans l’actualité récente, le plus souvent possible en remontant aux sources (publications scientifiques et techniques, rapports, etc.).

En 2017, il nous a accordé un entretien où il exposait son rôle d’écrivain-poète pour relier ces différents éléments.
Capture d’écran 2018-12-31 à 20.52.20A écouter ici.

Sa poésie « s’adresse frontalement au lecteur pour lui demander de s’interroger sur un modèle mondial de société qui, tel quel, n’a pas de futur. » dit d’elle Antoine Emaz.

Capture d’écran 2018-12-25 à 23.35.48Vient de paraître aux éditions publie.net, le troisième volume du Journal de la crise de 2006, 2007, 2008, d’avant et d’après de Laurent Grisel. Dont voici un extrait de la présentation: « Il n’y a pas de « crise de 2008 ». C’est plutôt un changement d’époque que saisit Laurent Grisel, et dont il date le début « à la fin de l’hiver 2005-2006. »

Ce fut, de toute façon, bien plus qu’une crise économique. Nous y sommes encore, et nous en connaissons toutes les dimensions psychologiques, écologiques, géopolitiques – métaphysiques, même, puisque les catégories de pensées qui tourbillonnent dans l’air du temps pour saisir le monde sont fausses, elles font défaut, il faut les reprendre – et tout ce journal est un effort en ce sens – une bataille livrée contre les généralités et les bavardages, contre les charités aveuglées et aveuglantes, dont on ne peut sortir que par un surcroît de précision, par la recherche des relations de cause à effet, non en fantasmagories, surtout pas en lieux communs, mais matériellement, par la tenue ensemble de toutes les dimensions de l’effondrement en cours. »

A l’occasion de la parution du Volume 3: 2008 de son Journal de la crise de 2006, 2007, 2008, d’avant et d’après, l’association locale C3V Maison citoyenne a programmé avec lui tout récemment à Auxerre, une série de cinq lectures-discussions. Ces moments ayant été filmés, nous vous en présentons ci-dessous l’un d’eux, les autres suivront.

Dans ce premier moment, à partir d’une lecture tirée de son livre, l’auteur reprend des éléments développés dans Le Talon d’Achille du capitalisme. L’argent sale et comment renouveler le système d’économie de marché, dont l’auteur, Raymond W. Baker, est une sommité mondiale dans les domaines du blanchiment d’argent et des problèmes de développement international. « Comment se fait-il qu’il y ait de 9 à 10 millions de personnes qui meurent de faim, chaque année ? Il y est question de l’aide au pillage (et non pas « au développement ») des pays riches d’Afrique sub-saharienne, de la grande propriété foncière (au Brésil et ailleurs), de la libre spéculation sur les prix des matières premières, etc. » (L.Grisel)

Chez Grisel, communiquer comme un poète, c’est chérir les mots des publications scientifiques et techniques, rapports, etc, comme un oeuvrier chérit ses équipements et son matériel. Son écriture relie ces mots et les libèrent du brouillard impénétrable des fake news officielles.

D.D

Capture d’écran 2017-10-07 à 20.42.26ru Ce qui a été dit et écrit ici-même autour des ennemis du droit à l’alimentation avec Jean Ziegler. Ainsi qu’autour des subprimes avec Jean-paul Dollé.


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