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« Nature writing ». N°600

Écrit par sur 9 octobre 2013

Ce titre résume tout. En effet, pour la 600ème, pas mieux. Explication. Ces chroniques des jeudis s’écrivent tous les mercredis soirs. A ma descente du rail, à mon retour au bercail. Chroniques qui se tiennent toutes à distance de l’actualité. Ou dit autrement, des chroniques qui commentent (très) librement l’actualité. Pour une mise en ligne à 20 heures sans faute. C’est comme ça. Et ça fait 600 semaines! Que je me démène.

600 ! Autant dire que l’exercice est quand même duraille! Du coup pour marquer l’événement je m’impose un repos bien mérité. Avec un sentiment du devoir accompli. Ce soir. Appelons ça une parenthèse, c’est mieux, c’est même plus littéraire. Donc ça tombe plutôt bien pour moi. Qui ne suis pas littéraire pour un caillou. Etant de métier plutôt du côté du caillou que du littéraire. Du caillou et de la chaussure. Suivez ? Hum… Pas grave.

Puisque d’une façon ou de l’autre, quantitativement parlant (600!), je suis le Chroniqueur-maison. Et que cette semaine, je me repose. Et du coup je suis très heureux pour moi-même. Presqu’un peu à la Jim Harrison, coquin et sentimental, reclus dans ma tanière, vivant entouré d’herbe -qui se coupe-, de châtaigniers -qui s’élaguent parfois- et du regard de mes animaux joyeux. Qui sont comme moi assez « écolos » -normal, je dis « assez » car la nature en France a été remodelée et façonnée par la main de l’homme depuis des siècles, peu de rapport avec celle sauvage du Montana d’Harrison (écrivain que je n’ai jamais lu mais vu de près).

D’ailleurs, toute proportion gardée ou sans commune mesure, ces chroniques d’ici, donc localisées, sont un peu quand même dans le genre « mêlant observation de la nature et considérations autobiographiques, dans une certaine tradition politico-philosophique ») de ce qu’on appelle pour là-bas dans les grands espaces : « nature writing ».

Je veux dire quand je ne travaille pas ni ne me déplace pour m’y rendre, ni assis à la rédaction de cette chronique, ni à la radio, ni à discuter avec mes proches, je rejoins rapidement la nature qui m’entoure. Pour l’entretenir. Pour m’entretenir. Relation de don/contre-don. Et d’interdépendance. Ce qui influe profondément sur la vie du chroniqueur qui côtoie tout ça de près. Et qui le fait partager. En racontant des histoires. Somme toute, il y a encore de la générosité chez c’t’homme-là.

Ainsi ici, sur ce site, il y a à glaner pour ceux et celles qui glanent sur Internet d’autres points de vue que ceux des médias de masse. La question comme dirait Rancière est de savoir ce que le glaneur cherche à faire de cette information, ou de ce point de vue. Et ça, à la 600ème, je l’ignore toujours. Par bonheur.

D.D


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