Avec Fleuves, « plus de frontières ni d’entre soi… » N°1210
Écrit par admin sur 23 juillet 2025
« Quand la bonne et innovante musique Bretonne est invitée dans un festival de Jazz, plus de frontières ni d’entre soi…« , pour reprendre le commentaire d’un visiteur sous la photo du trio Fleuves prise par notre ami photographe spécialisé jazz, Philippe Colliot, publiée sur sa page Fb. Un commentaire bien senti !
A pareil constat c’est trop tentant pour La Chronique d’ici-même d’y mettre son grain de sel. Car être invité cet été, avec succès, à des festivals aussi divers, variés, de référence et pointus qu’aux quatre coins du pays, ceux de musique trad à Toulouse, de Jazz comme Jazz sous les pommiers, de musiques du monde à Narbonne ou Angers, ou des Vieilles Charrues sur scène Kerouac, pour ne citer qu’eux, et en enfilade, à tous ces fest-noz tel que le dernier en date, celui des Régates de Port Navalo sous plateaux bâchés en place publique sous averse, c’est que par sa musique comme par sa prestation scénique sans spectacle, Fleuves s‘affranchit des assignations à telle ou telle catégorie, à tel ou tel public, … Et c’est quand même une grande et bien belle nouvelle !
Tout l’été, le trio ainsi gratifie chaque scène festivalière de ses sons voyageurs aux couleurs et nuances dynamiques, ancrés dans des façons d’être en commun, de faire la fête, de danser. Mieux même, il irrigue par ces danses sorties du fond des âges, de nouvelles expériences du sensible : des mains qui, souvent sans se connaître, se nouent tout au long de la danse, et quand tout converge sous la puissance mélodique qui va en crescendo, apparaît quand s’efface l’entre soi, une espèce de légèreté d’être au fil de leurs arrangements.
Bon, Fleuves c’est un trio qu’on ne présente presque plus, et dont on est très fiers, compte tenu du lien particulier de Radio Univers avec ce groupe.
D.D
Aux Vieilles Charrues, samedi 19/07/2025, voir ici.
Et là.
Ce qui a été dit et écrit ici-même autour de Fleuves.