« Le vivant n’est plus un paysage décor. » N°1151
Écrit par admin sur 5 juin 2024
Le monde vivant n’est plus un paysage décor, mais un drame à suivre et à comprendre.
Le ton est posé. Sortant des sillons standardisés – disons par effraction au regard de la réalité des contextes (JO, Débarquement 44, Euro (foot), Européennes…)-, l’intention de la Chronique d’ici-même, dépouillée de tout attribut mais sans perte de repères, s’emploie à relayer ce jour des rapports d’études scientifiques venant d’organismes officiels. Une vraie immersion – quoiqu’en anglais- dans le présent d’un monde vivant en vrac.
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Publié ce lundi 3 juin, le « Rapport sur l’état de l’océan 2024 » de l’Unesco nous alerte sur » le réchauffement des océans, de la surface jusqu’aux abysses (qui) se produit à un rythme sans précédent et ce rythme s’accélère. Les principales conséquences, bien connues, sont l’élévation du niveau des mers, des courants océaniques et des changements spectaculaires dans les écosystèmes marins« , lire ici & là.
« Quant au climat, l’Agence européenne de l’environnement a livré -lire ici– en mars dernier sa première étude sur les risques climatiques en Europe. Elle y a souligné que les dérèglements climatiques menacent » la sécurité énergétique et alimentaire « , « les infrastructures« , « la stabilité financière » ou encore « la santé de la population » de notre continent. Un mois plus tard, c’était au tour du programme européen Copernicus d’estimer qu’en Europe, le réchauffement du climat est deux fois plus rapide – lire ici- que dans le reste du monde. » (Médiapart du 3 juin 2024).
Publié ce jour, à l’appui du dernier rapport portant sur les indicateurs du changement climatique mondial (IGCC), dans le journal Earth system Science Data (ESSD), « Le seuil le plus ambitieux de l’Accord de Paris, à savoir limiter le réchauffement des températures globales à 1,5°C, se rapproche dangereusement « , prévient Aurélien Ribes, chercheur au Centre national de la recherche météorologique (CNRM), dans ce communiqué-ci.
D.D
Ce qui a été dit et écrit ici-même autour du Chaos climatique. Et des Études des Écosystèmes Profonds de l’Ifremer.