En ce moment

Titre

Artiste

 Titre diffusé : 

 Titre diffusé : 

Background

« L’hymne à la vie des enfants de Gaza. »

Écrit par sur 20 octobre 2023

A Gaza comme en Israël, il faut se tenir du côté de l’enfant sur lequel est pointée l’arme. »

Naomi Klein, essayiste – extrait d’un texte éponyme, publié le 11/10/2023.
Mise à jour. En date du 11/12/2023. La situation à Gaza est « apocalyptique » pour les populations civiles, a averti Josep Borrell. « Malheureusement, le niveau de destruction des immeubles à Gaza est plus ou moins, voire supérieur, aux destructions dont ont souffert les villes allemandes pendant la seconde guerre mondiale », a affirmé le chef de la diplomatie européenne.

 


Mise à jour. En date du 26/11/2023. Gaza: le nombre de 6 150 enfants tués, soit plus de 40 % des victimes, est sans aucun précédent. Mille deux cents enfants sont en outre portés disparus, selon l’Unicef, le Fonds des Nations unies pour l’enfance, qui craint que les dépouilles de beaucoup d’entre eux soient ensevelies sous les décombres.

 


Mise à jour. En date du 07/11/2023. « Trop c’est trop, ceci doit cesser maintenant », clament 18 agences des Nations unies. Toutes demandent un « cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza », où 88 membres de leur personnel ont été tués depuis le début de la guerre. Pour Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, « Gaza devient un cimetière pour les enfants ».

Les Gazaouis sont au bord de la catastrophe humanitaire. Plus d’un million de personnes, soit près de la moitié de la population de Gaza, ont été déplacé depuis le 7 octobre. Les habitants n’ont plus que 3 litres d’eau par personne et par jour. « Gaza risque de devenir un terrain propice aux épidémies de choléra et autres maladies » annonce OXfam France– communiqué publié jeudi. Rappel aussi de la déclaration de l’ONU: assiéger une population civile est un crime de guerre. Or, six jours après le début de l’offensive, l’armée israélienne annonçait avoir déjà largué 6 000 bombes, soit 4 000 tonnes d’explosifs sur cette langue de terre de 41 kilomètres de long, large de 6 à 12 kilomètres au sud, coincée entre la mer Méditerranée, Israël et l’Egypte, l’une des zones les plus densément peuplées au monde (quelque 2,3 millions d’habitants), sous blocus depuis 2007.

Ci-dessous, nous relayons cet article du journal d’information de la radio milanaise Radio Popolare qui contribue « à proposer une vision de Gaza qui bat en brèche de nombreux clichés sombres. »

« Le matériel d’enregistrement a dû être acheminé clandestinement par des tunnels depuis l’Égypte avant que ceux-ci ne soient fermés et détruits il y a deux ans ; Erik Hillestad, le producteur de l’album, et l’ingénieur du son ont dû faire trois demandes et attendre un an avant que les Israéliens ne leur accordent enfin l’autorisation d’entrer sur le territoire, en janvier de cette année.

Telles sont les complications que KKV, un label norvégien très engagé dans le soutien à la carrière et à la présence internationale d’artistes du Moyen-Orient qui représentent avec leur musique l’aspiration à la démocratie, les droits des minorités ou des peuples opprimés et la lutte pour la liberté d’expression, a dû affronter pour publier un album du Gaza Youth Choir. Récemment, KKV a sorti l’album Kobani du chanteur kurde-turc Ferhat Tunç, mais le label a également contribué à mettre en lumière une importante chanteuse palestinienne comme Rim Banna.

Intitulé Salute To Gaza, l’album du Gaza Youth Choir, un groupe d’une trentaine d’adolescents, essentiellement des filles, est un hymne à la vitalité d’une population maintenue à l’écart dans une prison à ciel ouvert : avec cette production, KKV veut contribuer à proposer une vision de Gaza qui bat en brèche de nombreux clichés sombres. Le titre de l’album a été écrit pour l’occasion par Suhail Khoury afin de rendre hommage à la population de Gaza, et est complété par des chants palestiniens traditionnels. Le chœur est accompagné par un grand ensemble d’instruments à cordes et à vent, ainsi que par des instruments solistes, le oud (luth), le nay (flûte), le kanun (cithare horizontale), la contrebasse et les percussions ; les arrangements sont signés par le musicien scandinave Kjetil Bjerkestrand. Tous les musiciens et choristes sont étudiants au Conservatoire national palestinien qui porte le nom d’Edward Saïd et qui compte quatre départements dans les territoires palestiniens, à Ramallah, Jérusalem, Bethléem et précisément à Gaza. L’enregistrement des instruments a été réalisé principalement à Ramallah, dans un studio en partenariat avec le label norvégien ; le chœur et les solistes ont été enregistrés à Gaza. La production de l’album a été rendue possible grâce à une subvention du ministère norvégien des affaires étrangères. La pochette est l’œuvre de l’artiste libanaise Tania Saleh – dont l’album a été publié par KKV en 2014 – qui est active non seulement en tant que chanteuse, mais aussi dans le domaine des arts visuels. »

A écouter ici.

Ce qui a été dit et écrit ici-même autour de la Palestine.

 


Les opinions du lecteur

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.