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Princesse aux coquillages. N°548

Écrit par sur 26 septembre 2012

Ah ! il est bien rare où je propose un lien sur une émission de télé. Eh bien cette fois, je recommande ce court documentaire spécial copinage. Il faut patienter un peu, passer la présentation de l’émission, pour voir « La princesse et le chercheur de trésors » qui est Enora

Puisqu’il y est question d’Enora, princesse aux coquillages, de sa maman, et chez lui, de son papa Philippe Le Gall, artiste peintre de son état. A qui j’ai consacré il y a peu, une Chronique entière. Un peu de copinage ne fait pas de mal. J’en réitère l’annonce: artiste peintre, recherche galeriste.

D’autant que ce petit film documentaire très bien réalisé, délicat, me fait l’effet d’une éclaircie. Il est d’une fraîcheur, d’une vérité, d’une douceur et d’une beauté rare.

Un moment poétique. Tonique, attachant, intelligent et joyeux. Filmé à la surface sensible du monde. Un lieu, une image, une scène, une réalité. Lumineux, illuminant. Comme une luciole. Des regards, la nature, une vie qui s’expose. Une plage, le vent. La lumière. Un jour breton. La mer brille. Personne ne fait d’éclaboussure. Les voix. Voici aussi une belle manière de dire le vrai.

Très visible dans « La princesse et le chercheur de trésors », parler du film documentaire c’est parler de cinéma. Définition du Petit Robert à propos de « film documentaire »: « film didactique présentant des documents authentiques, non élaborés pour l’occasion ». Didactique oui, dans lequel aussi l’on peut trouver du plaisir à voir. Sans compter qu’un tel film est aussi celui d’un point de vue, subjectif. Du cinéma qui traite de la réalité, à travers le regard et l’imaginaire d’un réalisateur, en fait, un art pour lequel la jeune Enora « qui transforme les algues en insectes des plages » a son idée sur la question.

A travers ces images, le réenchantement du monde. Encore intact. L’air de rien. Qui détient le secret ? La mer en est un. Le plus beau. Au rythme des relais, on se passe le témoin. L’amour des flots. La ligne d’horizon. Le ciel. L’amour du vent. Les mots des filles du ciel et de la mer. Leurs yeux. Qui rêvent. Tant pis si les touristes trouvent que c’est exagéré.

D.D


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