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Hommage aux Résistants du maquis du bois de Buzot. N°1117

Écrit par sur 5 octobre 2023

 

La connaissance du passé ressemblerait plutôt à l’acte par lequel à l’homme, au moment d’un danger soudain, se présentera un souvenir qui le sauve. »

Walter Benjamin, philosophe.

À la veille de la commémoration nationale des victimes de crimes racistes, le 16 juillet, des tags antisémites et néonazis ont souillé un monument en hommage à la Résistance à Plœuc-l’Hermitage. En Côtes d’Armor, ce haut-lieu de la Résistance rend hommage à cinquante-cinq martyrs exécutés sur ce site par les nazis en 1944.

En Ille-et-Vilaine, Le maquis du bois de Buzot, près de Broualan – près d’ici-, était, durant la seconde Guerre mondiale, un lieu stratégique pour la Résistance. Le 7 juillet 1944, huit maquisards furent exécutés par la milice. Lire ici & là.

Car présent et passé ne peuvent décidément être déliés, la Chronique du jour compte ici restituer le souvenir qui sauve.

Celui de la Résistance qui « n’a toujours été que le fait d’une petite minorité d’hommes et de femmes courageux qui a permis que nous vivions libres. » (Jacqueline Sainclivier).

Dans Ouest-France, du 04/06/1998:

« Le maquis le plus important en effectif (en Ille-et-Vilaine) fut sans doute celui de Broualan dans le nord du département. Ce maquis se constitua peu à peu au cours de l’année 1943 et surtout 1944. Surtout formé à l’origine de résistants traqués, ce maquis se gonfla de réfractaires au S.T.O et atteignit avant le 6 juin 1944 un effectif d’une trentaine de maquisards; après le débarquement, des jeunes gens rejoignirent ce maquis commandé par un sous-officier de l’A.S. Il est vraisemblable que pendant cette période les effectifs doublèrent; parallèlement, trop de gens en connaissaient l’existence. (…)  Dès la fin de juin 1944, un agent de liaison vint prévenir les maquisards d’une attaque imminente par la milice. La majeure partie se dispersa et un bon nombre se replia sur Lignières-la-Doucelle au nord-ouest de la Mayenne. Une vingtaine, après être partis deux à trois jours, revinrent et le 7 juillet 1944, le maquis de Broualan fut investi par le « Bezen Perrot » et quelques Allemands du S.D. Au cours du combat qui suivit, trois cultivateurs ont été tués et deux fermes incendiées; à la fin des combats huit maquisards furent abattus par les miliciens. Ce fut le premier et le dernier essai de la fixation d’un maquis un peu important en Ille-et-Vilaine. » Jacqueline Sainclivier, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Rennes- La résistance en Ille-et-Vilaine 1940-1944.

D.D

Ce qui a été dit et écrit ici-même autour des Résistances.


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