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Les Pisseurs involontaires de glyphosate portent plainte.

Écrit par sur 28 mars 2024

 

 

Mise à jour. En date du 28/03/2024. « Un rapport fantôme sur le glyphosate sort des placards de l’Anses, huit ans plus tard. Une expertise restée secrète, dont « Le Monde » avait demandé communication auprès de la justice, a été publiée le 25 mars. Elle jugeait les tests utilisés pour évaluer la toxicité des formules commerciales de l’herbicide insuffisants. » Lire ici.
 

 

Mise à jour. En date du 26/02/2024. Dans une tribune dans Le Monde « Plus de 1 000 scientifiques : « Les propositions de l’exécutif sur l’agriculture sont une régression pour l’environnement et la santé », Lire ici.

 


 
Mise à jour. En date du 03/02/2024. « A l’heure où l’infertilité et les maladies chroniques s’envolent dans la population générale, où environ un tiers des foyers français reçoivent au robinet une eau non conforme aux critères de qualité pour cause de métabolites de pesticides, où sans doute plus de 80 % de la biomasse d’insectes volants et 60 % des oiseaux des champs ont disparu en quarante ans, on se plaît à imaginer le fou rire nerveux d’hypothétiques historiens qui chercheraient, dans les prochaines décennies, à décrire et surtout comprendre la logique de ce qui se produit ces jours-ci. » (Stéphane Foucart – Le Monde).

 


 
Mise à jour. En date du 02/02/2024. Même effarement du côté de la Fondation pour la Nature et l’Homme : « Ce que nous propose aujourd’hui Gabriel Attal vient totalement en contradiction avec les stratégies nationales de décarbonation, d’alimentation ou de planification agricole », déplore Thomas Uthayakumar. Pour le WWF France aussi, cette pause est « un signal désastreux : la pollution chimique est l’un des principaux facteurs du déclin de la biodiversité animale et végétale, au même niveau que le changement climatique », rappelle Jean Burkard, directeur du plaidoyer du WWF France.

 


 
Mise à jour. En date du 01/02/2024. « Les pesticides sont une menace pour la santé publique, mais aussi pour la fertilité de nos sols et donc pour notre souveraineté alimentaire, rappelle le député socialiste Dominique Potier, rapporteur de la commission d’enquête parlementaire sur les causes de l’échec des plans Ecophyto. Rapport à voir là.
« Nous avons montré dans notre rapport que les pesticides contribuent fortement à dégrader la qualité de la ressource sur de vastes portions de territoire. Entre 1980 et 2019, 4 300 captages ont été fermés pour cause de pollution. Parmi eux, 41 % ont été abandonnés pour cause de contamination par les nitrates ou les pesticides. Si on ne fait rien pour diminuer l’usage des pesticides, la situation va vite devenir insoutenable. Déjà, les coûts de traitement de l’eau potable du fait de ces contaminations sont estimés entre 500 millions et 1 milliard d’euros par an ! Il est à craindre un scénario noir dans lequel des territoires ruraux pourraient ne pas avoir les moyens demain de mettre en œuvre ces traitements complexes et coûteux…  »  (L’Obs).

 


 
 Mise à jour. En date du 29/01/2024. Exigences de la FNSEA : biodiversité, on s’en fout; eau et pesticides, arrêt des normes et des contrôles. On tue et on détruit c’est bon pour le commerce !

 


 
Mise à jour. En date du 18/11/2023. Le glyphosate a été réautorisé jusqu’en 2033. « L’Europe ferme les yeux sur la perte de biodiversité ». « Le changement climatique, les pesticides, les pollutions endocriniennes, le nucléaire ou le transhumanisme sont autant de dommages potentiels causés à nos successeurs », affirme Émilie Gaillard dans le onzième numéro de la revue scientifique Sesame (Sciences et Société, Alimentation, Mondes agricoles et Environnement) paru en 2022. La juriste et maître de conférences à Sciences Po Rennes a « coutume d’enseigner que le droit, traditionnellement, est ”en deux dimensions” : le droit actuel s’attache au présent, celui de demain se préoccupera de l’avenir ». Elle explique donc que le droit des générations futures inclut une troisième dimension : « Dès lors que nous mettons en danger l’avenir, dans un contexte de certitude ou d’incertitude, nous nous devons d’adapter notre responsabilité, notre droit, notre politique ou notre économie à l’aune temporelle de la portée de nos actions. »

 


 

La démarche des Pisseurs involontaires de glyphosate s’inscrit dans un mouvement national de lutte contre l’utilisation des pesticides. Ceci en testant ses propres urines. Desquelles il est très souvent observé que le taux prélevé est bien au-dessus du seuil maximal autorisé dans l’eau potable, qui est de 0,1 ng/ml.
Sachant que cette molécule est qualifiée de cancérigène probable par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) alors qu’on la retrouve partout, dans nos organismes et l’environnement, des plaintes sont déposées pour mise en danger de la vie d’autrui, tromperie aggravée et atteintes à l’environnement, à l’encontre du fabricant du pesticide incriminé, le géant Bayer (ex-Monsanto). Mais aussi des institutions, notamment les autorités sanitaires qui autorisent l’utilisation de ce produit. Plus de 6 000 plaintes ont ainsi été déposées à travers le pays.

En 2020, dépôt à Dinan – voir photo. Où le taux le plus élevé de pesticide dans les urines a été relevé chez un adolescent âgé de 15 ans. Ce jeune habitant de Calorguen présentait un taux de glyphosate de 2,5 ng/ml dans ses urines, alors que la loi impose un taux de seulement 0,1 ng/ml dans l’eau.

Entretien avec Sylvain et Marie Claire, un couple de Pisseurs involontaires de glyphosate.

Ainsi que ce qui a été dit ici-même autour des pesticides : « Nous voulons des coquelicots« . Appel des 100 pour l’interdiction de tous les pesticides, à l’occasion en 2012 du rassemblement de Langouet (35). Entretien avec Linda et Goulwenn.

 


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